quelque chhose dans mon coeur
Ce matin, après avoir ouvert mes yeux, je ne vis, par la fenêtre,qu'un monde tout blanc. Dehors, il neigeait! Je criai, d'une voix excitante et le sommeil m'échappait tout de suite... La neige, cadeau du ciel. Chouette!
Il neigeait, depuis on ne savait quand, et déguisa merveilleusement le monde avec un costume blanc. Blanc,blanc,blanc... Tout était blanc. Je marchais dans les allées du campus, tout doucement, pour éviter de tomber par terre, là où était toute glissante. En haut, le ciel était terriblement gris, et le soleil se cachait tout le temps dans les nuages, alors le vent, sanglotait dans les bois avec une tristesse inconsolable. Marchant vers l'Institut, je croisai peu de passants.C'était le grand calme qui régnait. Tout à coup, le vent criait plus fort qu'avant, avec une rage terrifiante. Je fus poussée vers l'avant et eus la peine d'ouvrir mes yeux. Mais il fallait quand même continuer le chemin car les cours m'attendaient à l'Institut. Les cours, ils m'ennuaient. Pourquoi on faisait les cours si bêtes? Je me demandais depuis longtemps mais j'eus pas trouvé la réponse.
Voilà, enfin, salle de cours. Il y avait déjà quelques braves là-dedans. On attendait le professeur, qui n'était pas encore là. Le temps coulait. Il était dix heures et quart, mais il n'arriva pas. Alors, une matinée ratée, je regrettais. Je regardais les autres, ne savais pas quoi faire. Quelques uns commençaient à partir, perdant la derniière patience. Moi, comment faire? Rentrer ou attendre? La salle se vidait et j'en sortis en suivant trois filles. Je ne voulus pas y être seule, comme une idiote.
Alors, je rentrai. Il faisait plus froid dehors. Les feuilles des arbres s'en volaient dans le ciel comme des chauves-souris, et les arbres branlants me faisaient rappeler les fantômes... Je me sens entrer dans un endroit maudit.Il negeait encore. J'avançais difficilement en traînant mes pas lourds dans le vent contraire. Quel temps fichu! Le feu, je voulus le feu, pour réchauffer le corps gelant. J'entrevis ma chambre au deuxième étage, encore loin d'ici,dans ce monde tout blanc, tout moche. Oui, moche. J'accélai mes pas et j'eus très envie d'atteindre ma petite boîte. Il n'y eut pas la cheminée mais il faisait chaud au coeur car il était plein d'amour.